Un nouveau monde

C'est une nouvelle matinée ensoleillée qui commence pour le jeune Kahlan, élevé depuis 16 ans déjà par sa mère dans la forêt. Il allait pratiquer sa passion, la chasse. Il était devenu maître au tir à l'arc et pouvait abattre d'une seule flèche, un oiseau en plein vol. Cette fois-ci, il alla plus loin encore que l'endroit où il allait d'habitude. Il suivit la trace d'un sanglier faible en train de perdre beaucoup de sang. Il ne va pas tarder à le débusquer et le tuer pour le manger au soir, à la maison.

Kahlan avança encore et fut étonné de remarquer que les arbres se faisaient de plus en plus rares dans cette partie de la forêt. Il écarta une branche sur le passage et vit quelque chose d'incroyable. Il vit une étendue verte d'herbe et de terre allant si loin que ses yeux n'en virent le bout. Il tourna la tête et vit un énorme cours d'eau, se partagent en deux à un endroit. Mais il vit quelque chose qu'il n'avait encore jamais vu: la mer. Sa mère lui en avait parlé comme on parle d'une légende ou d'un mythe. Pourtant, cette vaste étendue bleue sombre existait bel et bien et il fut envoûté par le calme qu'inspirait cette étendue bleue. Il avança un peu et il eut une soudaine envie d'explorer ce monde nouveau, d'en découvrire tous les secrets, d'admirer nuits et jour la mer. Il courut dans la direction de celle qui le charmait tant depuis sa rencontre. Il courut à en perde le souffle. Il diminua peu à peu son rythme et pensa qu'il n'arrivera jamais à son but. Il crut que cette étendue herbeuse n'en finira jamais. Mais il refusa cette idée et continua à marcher. Arriva le crépuscule, baignant le jeune homme fatigué par la marche dans une magnifique couleur orangée. Kahlan tourna les yeux vers cette lueur et découvrit le soleil comme il ne l'avait jamais vu. Il n'était, non-pas jaune, lumineux et éclatant dans le ciel. Non, il était orange, violet et il était juste en dessus de la mer. Kahlan pensa d'abord que la fin du monde approchait et que le soleil disparaîtrait dans cette vaste étendue d'eau. Il réfléchit ensuite et se dit que ce phénomène se passait chaque jour. Il en revint à cette conclusion: le monde devait être rond et le soleil était en train de faire le tour du monde. C'était pour cette raison qu'il le voyait, le matin d'un côté et l'après-midi d'un autre chaque jour. Il s'arrêta, se coucha et se dit qu'il continuerait sa marche le lendemain. Il resta à regarder le soleil et la mer et, lorsqu'il disparut, plongeant le monde dans la nuit, il s'endormit avec l'espoir, l'espoir d'une nouvelle vie....

...

Kahlan se réveilla en sursaut et aperçut un autre homme, une dague à la main, prêt à le tuer. Il se dégagea rapidement et, d'un mouvement rapide, prit son arc, prit une flèche et tira sans hésiter. Il avait l'habitude de tuer des animaux de cette manière et trouva normale de le tuer. Après tout, il avait tenté de le tuer. La flèche l'avait attend en pleine poitrine et, poussant un long cri d'agonie, tomba sur le flanc gauche. Le jeune homme inspecta le cadavre et prit sa lame. C'était une belle arme, courte et légère. Il la prit et décida de la garder pour lui, après tout, c'était son trophée, pourquoi s'en priverait-il? Il regarda aussi ses habits, puis les siens. Il prit alors les habits de sa victime en pensant qu'il n'en aurait plus besoin. Kahlan a vécut loin des règles qui font un combattant honnête et loyal. Il ne pensait pas mal faire et il ne savait pas que son geste mortel était lâche et sans pitié. Il se vêtit alors de la cotte de maille et de l'armure et la trouva à son goût. Il continua son voyage et découvrit, au bout d'un moment deux silhouettes courant en direction de la forêt. Il décida de les suivre pour leur poser quelques questions. Il courut et remarqua que la cotte de maille et l'armure l'alourdissaient. Il continua en marchant. Au bout d'un moment, ils s'arrêtèrent de courir et marchèrent en direction de la forêt. Kahlan fit de même et découvrit, au bout d'un moment, une sorte de maison sur un arbre. Elle était en bois et Kahlan trouvait étrange qu'elle se trouvait sur un arbre.

* Pourquoi mettre une maison sur un arbre, c'est beaucoup plus simple de la construire au sol. Il faut que je leur dise car ils ne le savent peut être pas. *

Et, tout fier de pouvoir apprendre quelque chose à des inconnus, il frappa à la trappe permettant d'accéder à la maison et attendit une réponse.

[ ville de Langrand]

Ackam se leva précipitament et regarda par le trou dans la trappe. Au pied de l'immense arbre, se tetait u homme en cotte de maille. Il frappait sur le tronc de l'arbre et le son montait jusqu'a la cabane. Ackam prit son épée et ouvrit la trappe. Puis il cria :

"Qui êtes vous monsieur ? Que me voulez vous ?"

Puis il attendis la réponse de l'homme qui se trouvait a dix mètre en dessous d'Ackam.

Kahlan leva la tête et aperçut un jeune homme.

"Qui êtes vous monsieur ? Que me voulez vous ?"

Le jeune homme ignora la question et demanda:

- Et vous, qui êtes-vous?

Ackam fronca les sourcil et annonça :

"Tant que vous ne me direz pas qui vous êtes et ce qyue vous me voulez, je ne vous direz aucune informations. !"

Puis il rehgarda le jeune homme qui était minuscule vu de haut.

Kahlan, irrité d'avoir trouvé plus fort que lui répondit:

Je m'appelle Kahlan, et vous?

Ackam étant satisfait d'avoir gagné annonça :

Je m'appelle Ackam que venait vous faire içi ?

Ackam regarda la partie du ciel visible, il faisait déjà nuit et une étoiles filante apparut. Ackam la repéra et fit un voeux :

*Pourvu qu'il me veux pas de mal*

Kahlan sentit tout à coup la fraîcheur nocturne pénétrer dans les failles de son armure et lui glacer le sang.

- Faîtes-moi monter dans votre maison sur les arbres et je le vous dirait, je suis las de crier sur une personne à plus de dix mètres de moi.

Li avait suivi l’échange sans rien dire, à part quelques petits sourires ou secouements de la tête. Elle ne s’ennuyait pas, au contraire elle trouvait ce petit jeu très amusant. Quoiqu’ils se passent, les humains étaient réellement trop fiers pour se laisser faire. C’était comme si deux mâles dominants se disputaient une arcasse, d’une façon légèrement plus civilisée dans ce cas-ci. La Léonienne écouta quelques temps les paroles avant que finalement l’autre homme se plie enfin. Il déclina son identité d’un air irrité, comme si il s’en voulait d’avoir perdu. Lia l’eut quelque peu en pitié, triste qu’il ait l’impression d’avoir renoncé alors qu’il aurait du être content de sa prouesse d’humilité. Peut-être cela ne lui ferait-il pas de mal après tout.

Ackam se présenta également et demanda les raisons de sa venue. Alors Kahlan, Lia avait entendu son nom pendant qu’il le criait à l’humain, accepta à la condition de pouvoir monter dans la cabane. Avec son esprit pratique, Lia approuva cette décision car il était difficile de parler à quelqu’un qui vous regardait de haut. Quand Ackam se tourna vers elle pour lui demander son avis, elle parla légèrement et avec ce petit sourire gentil sur la figure :

« Je pense qu’il faudrait le faire monter. Il doit avoir froid dehors et personnellement je m’en voudrais de le laisser là. Mais avouez que même si c’est un de nos poursuivants, il sera seul alors que nous sommes deux. En cas de problème nous pourrons parfaitement nous défendre... Non ? Je suis pour le laisser venir. »

Laissant Ackam méditer sur sa parole, elle s’assit sur le matelas et attendit -était-ce une réaction ou une décision qu’elle attendait ?- mais en tout cas elle se mit de façon à pouvoir voir l’homme un peu mieux que de l’endroit où elle s’était postée avant.

Alors Ackam se dirigea vers son matelas et il soulevat un morceau de plancher et déroula une échelle, il fit signe a Kahlan de montez et saisit l'échelle fermement pour éviter quelle bouge trop puis il annonça :


Vous devriez enlevez votre cotte de maille car vous ne pourrez montez avec !


HRPG[Je ne serez surement pas la de la semaine]

Kahlan, naturellement, n'écouta pas le conseil d'Ackam et monta l'échelle avec peine. Il parvint finalement au bout, épuisé mais heureux d'avoir pu montrer son endurance à quelqu'un qui le sous-estimait. Il entra dans la maison et vit une pièce étroite. On pouvait apercevoir une plaque de cuisson sur un petit meuble. Dessus était posé une vieille casserole. Il tourna les yeux et vit, à côté du jeune qui paraissait moins imposant et autoritaire de près, une magnifique jeune fille au regard d'enfant. Il la salua et lui demanda.

- Qui êtes-vous mademoiselle, d'où venez-vous?

[Hj : Oki ! Merci d'avoir prévenu Ackam ^^]

Lia vit Ackam aller vers son lit, qui n’avait ça que de nom, et ouvrit une des planches. De cette planche il sortit une échelle qui déplia pour qu’elle arrive jusqu’en bas. Curieuse, Lia se leva et se posta non loin de l’endroit d’où allait arriver Kahlan. Son ami conseilla à l’homme qui allait monter d’enlever sa cotte de mailles –ce qui donna en même temps l’occasion à Lia d’apprendre un nouveau mot et de se demander ce qu’il voulait dire- pour pouvoir monter plus facilement. Mais têtu et fier comme une mule, l’humain n’écouta rien et commença son ascension. De l’endroit où elle était, la Léonienne pouvait voir l’effort défiguré la figure du pauvre jeune homme et la souffrance de son armure qui lui rentrait dans les côtes. Elle pria intérieurement pour qu’il n’ait pas mal, triste de voir tant de douleur pour un seul être.

Lia vit enfin le jeune homme passer une main par la trappe et entra dans la maison. Il avait fatigué, épuisé, mais un petit sourire satisfait était sur sa figure. Il devait être content d’être en haut, plutôt qu’en bas dans le froid. Peut-être aussi était-il fier de son exploit ? Lia hocha la tête, heureuse elle aussi. Heureusement qu’il n’avait pas lâché sous l’effort dans la montée car sinon il ne resterait de lui maintenant qu’une petite tache par terre, écrasé sous une énorme armure.

Elle détailla rapidement l’homme des yeux et fut de nouveau frappé par sa façon de se déplacer : silencieuse et agile. Kahlan était un garçon dans la moyenne humaine, bien qu’il arrivait plus ou moins à la taille d’Ackam. Ses cheveux d’un noir de jais agréable étaient longs et pendaient harmonieusement, encadrant ainsi un visage bien formé. Ses yeux hésitants entre le brun et le noir luisaient comme deux lucioles dans une nuit noire. Lia s’attarda quelques minutes sur son torse musclé avant de détourner le regard en toute innocence. Oui, il devait être fort. Mais elle préférait quand même voir ça en détail dans un vrai combat.

Celui-ci sembla la remarquer pour la première fois. Il la salua et elle répondit à son salut par un petit sourire. Semblant d’humeur papote, elle écouta ses questions tout en souriant gentiment.

« Je me nomme Lia. Je suis une Léonienne de Gardeln, une île au Sud. Si vous voulez tout savoir, je viens de passer le dernier mois de ma vie sur un bateau. Je pense que je ne naviguerai plus jamais sur la mer. On tombe trop vite malade bien que le paysage soit somptueux. Mais en tout cas je suis enchanté de faire ta connaissance Kahlan. C’est comme ça que tu t’appelles, n’est-ce pas ? »

Elle refit un petit sourire et secoua ses cheveux mauves pour les empêcher de tomber dans sa figure. Penchant sa tête sur le côté, elle attendit de voir ce qu’allait faire le jeune homme.

Kahlan fut content de connaître une personne en plus dans ce monde. Cependant, elle prononça un mot qui lui était inconnu.

- Pardonnez-moi, mais que veulent dire le mot île et bateau, et qu'est Gardeln et les léoniens? Je vient de déboucher dans ce monde étrange et je ne sais que peu de chose sur ce qui s'y trouve...

Il baissa les yeux, honteux de ne savoir que peu et d'être aussi ignorant.